Lumières de la forêt

Les gardiens du rivage 50/100cm

Les gardiens du rivage 50 /100 cm

Dans ce grand format spectaculaire, Michèle Arretche compose une scène à la fois dramatique et vibrante, où les éléments naturels et humains se rencontrent dans un tourbillon de couleurs. Au centre, l’horizon marin s’ouvre sur une mer turquoise, marquée par deux yoles à la voile blanche. Mais l’attention est happée par le ciel, éclaté en cascades de lumière verticale et strié d’éclairs, de nuées et de fumées mouvantes.

À gauche, une maison créole aux fenêtres jaunes semble paisible, blottie sous les feuillages tropicaux, tandis qu’à droite, un phare projette un large faisceau doré, témoin silencieux de la tempête qui gronde. Au premier plan, un personnage à vélo, peut-être un pêcheur ou un rêveur,  avance entre deux palmiers penchés, encadrant la composition comme les portes d’un théâtre.

Cette œuvre puissante joue sur le contraste entre agitation cosmique et calme terrestre. Par ses couleurs saturées, ses textures riches et ses jeux de lumière, Michèle Arretche nous offre ici une vision presque mythologique du paysage caribéen : à la fois refuge, force, mystère et théâtre des éléments.

Le coeur sacré de la forêt 60/60 cm

le coeur sacré de la forêt- 60/60 cm

Ce tableau de Michèle Arretche nous plonge dans un univers profondément onirique, baigné d’une lumière dorée presque mystique. La composition s’ouvre sur un paysage tropical où la végétation explose de couleurs, du vert profond aux touches flamboyantes d’orange, de rose et de turquoise. Une maison créole discrète apparaît à droite, blottie entre des arbres aux feuillages incandescents.

Au centre, une étendue d’eau semble capter et refléter une intense lumière dorée tombant du ciel comme une cascade de soleil. Un personnage solitaire, silhouette noire et méditative, est assis face à cette lueur, ajoutant une dimension contemplative à la scène. Le regard suit cette verticalité lumineuse qui coupe la composition en deux, évoquant une ouverture vers un ailleurs spirituel ou intérieur.

L’artiste joue avec la matière et les contrastes pour créer une ambiance à la fois sereine et vibrante, où la nature devient presque une cathédrale vivante. C’est un hymne à la force poétique de la lumière dans les paysages antillais, et à la relation intime entre l’humain et la nature 

Koté ti zwazo ka chanté 90/30 cm

Koté ti zwazo ka chanté 90/30 cm

Dans cette forêt florissante aux teintes vives et tendres, la vie s’écoule paisiblement. Une case créole repose au bord d’un sentier, entourée de palmiers et de bouquets fleuris. Un filet d’eau serpente entre les herbes, reflétant le ciel turquoise filtré par les feuillages.

Des poules picorent, insouciantes, comme gardiennes du calme quotidien. Au loin, des éclats de rose, d’orange et de bleu se mêlent à la lumière, créant une atmosphère féerique, presque enchantée.

“Koté ti zwazo ka chanté” est une ode à la simplicité et à la beauté du vivant.
C’est un moment suspendu, un matin tranquille dans un coin de campagne martiniquaise, où le monde semble réconcilié.
La nature y est généreuse, colorée, familière et profondément apaisante.

Sé la douch-la bon 114/80 cm

Sé la douch-la bon 114/80 cm

Au cœur de la forêt, la lumière s’effiloche entre les lianes et les palmes.
Ici, nul sentier tracé, mais des passages gravés dans la mémoire des arbres.
Des pas furtifs y résonnent encore, ceux des marrons, échappés vers l’espérance.
Le 22 mai, la sève se souvient.
Chaque feuille, chaque souffle d’alizé murmure leur lutte silencieuse.
Dans la densité verte, un monde renaît :
celui de la liberté arrachée, celui d’une dignité enracinée.

Course de yoles 50/100 cm

Course de yoles 50/100 cm


Dans Course de yoles, Michèle Arretche célèbre l’un des emblèmes les plus vibrants de la Martinique : la yole, fièrement hissée sur les flots lors des célèbres régates. Ici, la scène s’ouvre sur une mer paisible et émeraude, encadrée par deux palmiers majestueux. Au loin, on distingue les voiles blanches de yoles en course, glissant sur l’eau avec grâce et puissance, presque comme des oiseaux marins.

De part et d’autre, deux cases créoles ancrent la scène dans un paysage familier et chaleureux, tandis que la végétation luxuriante éclate en couleurs autour des troncs. Le ciel, abstrait et vertical, s’illumine de verts, jaunes, roses et touches de violet, comme une forêt-cascade de lumière tombant du ciel.

Par son style onirique et sa palette intense, l’artiste ne cherche pas à illustrer une course, mais à en faire ressentir l’esprit : un moment suspendu entre tradition, nature et fête populaire. Course de yoles est une œuvre joyeuse et immersive, hommage pictural à l’âme maritime de l’île.

Chimen limyè 100/50 cm

Chimen limyè 100/50 cm

Une coulée blanche fend la densité verte de la forêt, telle une rivière de lumière ou un sentier d’eau, mystérieux et vivant.
Autour, les feuilles s’étalent en larges bouquets, les fleurs tropicales éclatent en rouge, orange, jaune, comme si la chaleur même du soleil s’était incarnée dans la végétation.
En haut à gauche, nichée entre deux bouquets flamboyants, une petite case créole se laisse deviner, abritée, protégée, presque avalée par l’abondance de la nature.

Dans “Chemin de lumière”, la forêt martiniquaise devient à la fois cheminement et révélation.
Chaque plante semble peinte avec une attention amoureuse, chaque teinte, chaque texture participe d’un monde en mouvement, d’un monde habité.
Ce tableau est une marche intérieure, une ascension douce vers un ailleurs lumineux, peut-être spirituel, peut-être simplement végétal, mais toujours vivant.